Destin Nu, suivis de Ergs

Farid Bahri

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Destin Nu, suivis de Ergs

Farid Bahri

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Edition : éditions Slaiki Akhawayne

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<p>Dans Destin Nu, son premier recueil de poèmes, le poète tangérois parcourt les rues de la ville du détroit. De la kasbah à la médina, il en arpente les moindres recoins en quête de son passé légendaire. C’est ce que suggère le tout premier poème « Vieille légende » où « Tanger la Blanche , Tanger la Noire » nous est livrée son double visage. Cité, calme le jour et viciée la nuit. Comment ne pas repenser au Hécate et ses chiens (1954) de Paul Morand dont la trame justement se situe à Tanger. Un peu plus loin « Ton pain était nu. Ton festin était nu ». Ces deux strophes donnent le ton. Le poète libère sa mémoire tangéroise hantée par Le Pain Nu du Marocain Mohammed Choukri et le Festin Nu de l’Américain William Burroughs. A son tour, il suit la trace de ses deux écrivains qui ont marqué la vie littéraire et poétique de la ville blanche.</p> <p>Ergs, le second recueil de poèmes, est un hymne aux attentats de Casablanca de 2003. L’auteur pleure la dérive islamiste qui plonge son pays dans un désert d’ignorance. C’est cela que la désertion. L’oubli manifeste des véritables principes de l’islam ; la tolérance, le pardon, l’hospitalité, la bienveillance à l’égard d’autrui. Dans son second recueil, Tanger n’est pas toujours très loin car c’est de la ville du Nord que Farid Bahri va vivre le déroulé de la vague terroriste qui s’abat tel le simoun sur le Royaume ébranlé par la déperdition d’une poignée de ses fils</p> <p>Les deux recueils sont illustrés des photos de Tanger du journaliste Abdeslam Kadiri</p>
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Dans Destin Nu, son premier recueil de poèmes, le poète tangérois parcourt les rues de la ville du détroit. De la kasbah à la médina, il en arpente les moindres recoins en quête de son passé légendaire. C’est ce que suggère le tout premier poème « Vieille légende » où « Tanger la Blanche , Tanger la Noire » nous est livrée son double visage. Cité, calme le jour et viciée la nuit. Comment ne pas repenser au Hécate et ses chiens (1954) de Paul Morand dont la trame justement se situe à Tanger. Un peu plus loin « Ton pain était nu. Ton festin était nu ». Ces deux strophes donnent le ton. Le poète libère sa mémoire tangéroise hantée par Le Pain Nu du Marocain Mohammed Choukri et le Festin Nu de l’Américain William Burroughs. A son tour, il suit la trace de ses deux écrivains qui ont marqué la vie littéraire et poétique de la ville blanche.

Ergs, le second recueil de poèmes, est un hymne aux attentats de Casablanca de 2003. L’auteur pleure la dérive islamiste qui plonge son pays dans un désert d’ignorance. C’est cela que la désertion. L’oubli manifeste des véritables principes de l’islam ; la tolérance, le pardon, l’hospitalité, la bienveillance à l’égard d’autrui. Dans son second recueil, Tanger n’est pas toujours très loin car c’est de la ville du Nord que Farid Bahri va vivre le déroulé de la vague terroriste qui s’abat tel le simoun sur le Royaume ébranlé par la déperdition d’une poignée de ses fils

Les deux recueils sont illustrés des photos de Tanger du journaliste Abdeslam Kadiri

ISBN 9789954722732

Langue française

Auteur Farid Bahri

Edition éditions Slaiki Akhawayne

Date de publication 2018