La convertibilité du dirham en question

Omar Bakkou

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La convertibilité du dirham en question

Omar Bakkou

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Edition : Imprimerie elmaarif El Jadida

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<p><strong>La convertibilité du dirham en question: manifeste pour la transition d'une convertibilité désordonnée à une convertibilité ordonnée. </strong></p> <p>Lors de sa création en 1959, <strong>le dirham était presque totalement inconvertible</strong> : les personnes qui détenaient cette monnaie et qui souhaitaient la convertir en devises, pour quelque motif que ce soit, étaient obligées de recevoir un accord spécifique auprès de l’entité publique en charge de « l’ordonnancement des dépenses en devises du Maroc », l’Office des Changes. </p> <p>Depuis lors, <strong>le dirham s’est inscrit dans un processus de convertibilité croissante</strong> : sa conversion en devises pour la réalisation d’une multitude de transactions économiques internationales s’effectue désormais sans l’accord de l’entité précitée.</p> <p>Ces évolutions font surgir une question naturelle qui suscite la curiosité des observateurs intéressés par ce sujet : le Maroc peut-il franchir les quelques pas qui lui restent pour l’achèvement de ce processus et l’adoption par conséquent de la <strong>convertibilité totale du dirham</strong> ?</p> <p>Pour la réponse à cette question, <strong>cet ouvrage a mobilisé une batterie d’outils scientifiques</strong> empruntés à la littérature économique développée au sujet de la convertibilité. Il aboutit à la principale conclusion suivante : le dirham est déjà totalement convertible sur le plan macroéconomique, mais d’une manière désordonnée. </p> <p>Cette qualification symbolise l’idée que le dirham se convertit librement, et selon des règles souvent moins rigoureuses que celles en vigueur dans les pays ayant une monnaie totalement convertible, pour la réalisation des opérations économiques majeures, alors que notre monnaie nationale ne peut pas être convertie pour la réalisation de certaines opérations minuscules sans  enjeu économique significatif. </p> <p>Pour réajuster ce régime atypique,<strong> cet ouvrage propose un plan de réforme</strong> destiné à organiser la transition vers un autre qualifié de « régime de convertibilité ordonnée », soit un régime fondé sur des règles qui le rendent, d’une part, compatible avec le modèle libéral adopté par le Maroc depuis le début des années 1990 et, d’autre part, efficace sur le plan de la régulation des transactions économiques du Maroc avec l’étranger.</p> <p><strong>Omar Bakkou</strong> est un économiste spécialiste des politiques de change. </p> <p><strong>Cet ouvrage est préfacé par Fathallah Oualalou,</strong> ancien ministre de l'Economie et des Finances et Senior Fellow Policy Center For the New South. </p>
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La convertibilité du dirham en question: manifeste pour la transition d'une convertibilité désordonnée à une convertibilité ordonnée. 

Lors de sa création en 1959, le dirham était presque totalement inconvertible : les personnes qui détenaient cette monnaie et qui souhaitaient la convertir en devises, pour quelque motif que ce soit, étaient obligées de recevoir un accord spécifique auprès de l’entité publique en charge de « l’ordonnancement des dépenses en devises du Maroc », l’Office des Changes. 

Depuis lors, le dirham s’est inscrit dans un processus de convertibilité croissante : sa conversion en devises pour la réalisation d’une multitude de transactions économiques internationales s’effectue désormais sans l’accord de l’entité précitée.

Ces évolutions font surgir une question naturelle qui suscite la curiosité des observateurs intéressés par ce sujet : le Maroc peut-il franchir les quelques pas qui lui restent pour l’achèvement de ce processus et l’adoption par conséquent de la convertibilité totale du dirham ?

Pour la réponse à cette question, cet ouvrage a mobilisé une batterie d’outils scientifiques empruntés à la littérature économique développée au sujet de la convertibilité. Il aboutit à la principale conclusion suivante : le dirham est déjà totalement convertible sur le plan macroéconomique, mais d’une manière désordonnée. 

Cette qualification symbolise l’idée que le dirham se convertit librement, et selon des règles souvent moins rigoureuses que celles en vigueur dans les pays ayant une monnaie totalement convertible, pour la réalisation des opérations économiques majeures, alors que notre monnaie nationale ne peut pas être convertie pour la réalisation de certaines opérations minuscules sans  enjeu économique significatif. 

Pour réajuster ce régime atypique, cet ouvrage propose un plan de réforme destiné à organiser la transition vers un autre qualifié de « régime de convertibilité ordonnée », soit un régime fondé sur des règles qui le rendent, d’une part, compatible avec le modèle libéral adopté par le Maroc depuis le début des années 1990 et, d’autre part, efficace sur le plan de la régulation des transactions économiques du Maroc avec l’étranger.

Omar Bakkou est un économiste spécialiste des politiques de change. 

Cet ouvrage est préfacé par Fathallah Oualalou, ancien ministre de l'Economie et des Finances et Senior Fellow Policy Center For the New South. 

ISBN 9789920332576

Langue Français

Auteur Omar Bakkou

Edition Imprimerie elmaarif El Jadida

Date de publication 2021

Nombre de pages 312

Dimensions 16,5 x 24,5 cm