Soufisme, Trois ouvrages pour un Ramadan en réflexions

Le mois de Ramadan est une période de recueillement, de méditation et de spiritualité. C'est le moment idéal pour se recentrer sur l'essentiel et se nourrir de lectures inspirantes, notamment celles empreintes de soufisme. Si vous êtes à la recherche de livres qui vous aideront à approfondir votre réflexion sur la spiritualité, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous vous présentons trois livres incontournables sur le soufisme, une voie spirituelle qui plonge ses racines dans l'Islam.

1. Qu'est-ce que le soufisme ? de Martin Lings

Le soufisme est une branche de l'islam qui prône une approche mystique et spirituelle de la religion. Dans cet ouvrage, Martin Lings, spécialiste du soufisme, répond à la question "Qu'est-ce que le soufisme ?" en proposant une réflexion profonde et accessible sur cette voie spirituelle. Il nous invite à plonger dans l'Océan d'Infinitude vers les rives de notre monde fini et nous donne des clés pour comprendre cette voie mystique.

 2. Rûmî et le soufisme de Eva de Vitray-Meyerovitch

Reconnu comme l'un des plus grands poètes mystiques, Rûmî était un homme de son temps et de tous les temps. Ses poèmes sont psalmodiés dans de nombreux pays et sa mémoire est vénérée. Dans cet ouvrage, Eva de Vitray-Meyerovitch, elle-même inscrite dans la tradition soufie, nous fait découvrir la vie et l'œuvre de Rûmî ainsi que la mystique musulmane. C'est un livre passionnant qui nous plonge dans l'univers spirituel de l'auteur et nous invite à réfléchir sur les questions essentielles de la vie.

 3. Robaiyat (quatrains) Babel 909 de KHAYYAM OMAR

Omar Khayyâm est l'un des poètes persans les plus célèbres et les plus lus dans le monde. Ses quatrains, qui ont été adaptés en anglais par Edward Fitzgerald en 1859, ont une pertinence intemporelle qui trouve un écho dans la sensibilité de l'homme moderne. Cette édition, débarrassée des vers apocryphes, offre une traduction neuve et originale qui transpose le rythme du texte original des Robâiyât. C'est une belle façon de redécouvrir et d'apprécier le rationalisme teinté de pessimisme de Khayyâm, son "indifférence à la foi et au doute" et ses vibrants appels au carpe diem.